Là où est l’art, croît le péril !

 


Cinésophe, (aurélien réal) se voue à l’amour de l’instant de la
pratique de la lumière pénétrant les yeux de la perception des
formes et de la conscience a-perceptive du sans-forme.
Magie des images dans le creuset de l’attention phénoménologique
des perceptions, poussées, par l’ascèse de l’instant jusqu’à la limite
du temps, au vortex surgissant de la vision qui suspend le jugement
du monde pour absorber ces perceptions dans la vitesse de
l’immuable mouvement de la conscience.

 

Disparaissent alors les choses du monde, tout en étant là –
imp(a)nsables - dans la chose qui est ça du voir sans les yeux.
D’où l’esthétique brûlée des images fixes et en mouvement,
baignées dans la réalité sonore de la lumière, portant les formes à
leur dissolution asymptotique doublée de l’hyperbole de l’éblouissement
du vide.

 

Vous voilà donc contraints à la lenteur sur-exposante et hyperrapide
du silence de l’instant.
Paradoxe torride s’il en est ! Ce qui pour nos contemporains ne va
pas de soi !

 

Vidéo (je vois) d’(aurélien réal) abolit le cinoche et la photo ainsi
que la picturalité et son pseudo-réalisme ou surréalisme…
S’écroule et s’écoule alors l’imp(a)nsable de nos vies en acte.


A fuir sans tarder, ou à voir immédiatement.