Le philosophe désire toujours panser. Voilà pourquoi il se refuse à être trouvé. Même lorsqu’il panse la mort, il ne s’invite pas à méditer, à tomber dans l’accident de cette pensée. La crise serait trop insupportable, semble-t-il ! Ne se protège-t-il pas de la souffrance ? Se peut-il que le philosophe soit trop vert pour mourir ?

 

    J’ai risqué la perte de la pensée avec la ferveur et la fièvre de l’explorateur qui pressent du connu l’inconnu pressant.

 

    En le dés-oeuvrement des grammes, sable du langage, rets de la raison vacillante, s’ouvrir à l’expérience de la solitude – l’écrit des marges –

 

    Las, dans le siphon de l’angoisse, l’arête, le cru du gisant mis à nu -  à même la blessure imp(a)nsable, gratter les croûtes de l’analyse,

    plonger –

 

    ainsi s’en est allé

 

 

 commande sur : http://www.legrandsouffle.com/site-edition/livres/nos-collections/20-l-impansable