Au commencement cette vision d’abîme : l’être pensant a fini, il a joué tous les rôles. Aucune espèce de pensée n’arrêtera plus le géocide en cours. L’unique démonstration de la pensée : son impuissance finale à vivifier, à FAIRE AMOUR. Quelles que soient la richesse et l’étendue de sesrégimes symboliques, la pensée,À LA FIN, s’avoue intégralement meurtrière: une  entreprisesystématique  de destruction  du  présent  vivant.

 

 

       Après Néandertal, Heidegger, Derrida, Badiou,... et Homo suicidus, agonisants dans la caverne empoisonnée des apories interminables, nous nous sommes laissés aventurer par asphyxie dans UNE CONTRÉE ÉTRANGÈRE AUX TERRITOIRES DE LA PENSÉE. Aspirés par une force supraconsciente inconnue dans le siphon d’une impuissance définitive à réfléchir l’atrocité de notre obsolescence, nous sommes devenus le foetus d’un autre univers du risque que celui enduréjusqu’ici par nos plus grandsp(a)nseurs.

 

     L’écriture de ce nouveau commencement dans l’impensable exige un saltus évolutif de la philo-sophia.Nous avons dû commencer à lui sacrifier ici les formes de maintien attendues d’une quelconque force de pensée.L’invasion sidérante de cette puissance de vision sans concept tente la langue elle-même de traverser expérimentalement le mensonge du temps et de la mort sur la terre.

 

 

        L’Os d’Ôr fait sonner l’acte de naissance d’un post-humain non-manufacturé : le premier vivant !

 

 

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